Le 12 juillet 1964... Raymond Poulidor le buste droit est confronté à son mur de verre, le maillot jaune, qui le tire en arrière par les bretelles........ Jacques Anquetil s'aplatit sur la machine tel au Grand-Prix des Nations mais par 12% de pente...
Maître Jacques souffre, suffoque mais il est habitué à côtoyer la petite mort, Raymond attend pour porter l'estocade dans un crime de lèse-majesté... Raymond laissera s'échapper le paletot jaune pour 14 petites secondes...
des écarts auxquels nous nous sommes habitués et qui ne nous choquent plus... 12 juillet 1964...
Ce duel fit entrer le Tour dans une certaine modernité, sociologique, antagoniste et complémentaire de la modernité scientifique apportée par Fausto Coppi...
Cette modernité est celle des gains marginaux, et de la dramaturgie associée...
Ce 12 juillet et ces 14 secondes ont des relents des fameuses 8 secondes, et des écarts parcimonieux d'aujourd'hui...
En ce 12 juillet 1964 le Tour, la vie de millions de personnes, a basculé dans une autre ère....
Pascal G
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