Ce matin, Myriam s'est envoyée en l'air dans un peloton de 10 cyclistes.
Mais n'allez pas vous imaginer que ce fut comme le verre de terre qui sort d'un plat de spaghettis en s'écriant : "quelle partouze !".
En réalité, entre Caujac et Grazac, 2 voitures nous ont doublés. Quand l'abruti de la seconde, qui n'avait pas de visibilité, s'est aperçu qu'il en venait une en face, il nous a serrés créant un ralentissement dans le groupe. Myriam est venue toucher le dérailleur de Vincent dont la patte de dérailleur, qui sert de fusible, s'est tordue.
Celui de l'acromio-claviculaire gauche de Myriam a pété aussi, tout comme trois côtes.
Elle s'est aussi maquillée avec 3 pizzas à l'épaule, au genou et au coude gauche.
Bien sûr, Bernard, l’infirmier du groupe, était devant à fond avec 2 autres, et ne s’est aperçu de rien. Nous avons donc réquisitionné une infirmière qui passait par là. Elle a fait les premiers soins d’urgence en attendant les pompiers.
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Avec Gégé, nous avons mis son vélo dans le garage de la maison la plus proche, où nous avons réveillé Marcelle qui, malade, avait passé une très mauvaise nuit. C'est dire s'il y a des gens gentils !
Myriam est une fille qui a du peps !
Elle est repartie environ 3/4 d'heure après sa chute et nous a doublé avant Lagardelle en faisant hurler... la sirène de l'ambulance.
J’ai récupéré son destrier avec ma bétaillère en début d'après-midi.
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Et quand je vous dis que Myriam a du peps, pendant que j’étais chez Marcelle à Grazac en début d’après-midi, elle se sauvait de la clinique de Muret, puis, à peine arrivée chez elle, elle se mettait à faire le ménage qu’elle n’avait pas eu le temps de faire ce matin avant de rejoindre le groupe.
Il n’était pas 17h qu’elle sonnait à mon interphone pour récupérer son vélo.
Heureusement, la poignée de changement de dérailleur était tordue, sinon, elle serait repartie dessus.
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En attendant de revoir Myriam sur le vélo, je lui souhaite bon courage et surtout une bonne nuit prochaine.
Marco