www.directvelo.com : Romain Bardet : « Je prends des coups, et c’est dur… »
Posté : 14 mars 2023 08:21
Romain Bardet : « Je prends des coups, et c’est dur… »
Par NICOLAS MABYLE
Le 12 mars 2023, 17:50
Romain Bardet continue sur sa lancée. Pour ce début de saison 2023 durant lequel il a fait le choix de revenir en majorité sur des épreuves hexagonales, l'Auvergnat joue pour l'instant placé, sans être en mesure de totalement peser sur la course ou de décrocher d'excellents résultats. 8e du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (2.1) pour sa reprise, deux fois 11e aux Boucles Drôme-Ardèche - après un souci mécanique à un moment crucial le samedi -, le leader du Team DSM a terminé, ce dimanche, dans le Top 10 du général de Paris-Nice (voir classements) après une dernière étape où il aura dû se contenter de subir, et de s'arracher. “Je suis juste à ma place. Je prends des coups, et c'est dur. Je me retrouve à chaque fois à la limite de l'explosion. Le fait de ne pas être acteur, c’est dur”, insistait-il à chaud, sur la Promenade des Anglais, à Nice, auprès de DirectVelo.
“Je ne suis pas totalement dépassé mais je sens qu'il m'en manque, même si la base est bonne. Ce sont des grosses batailles et mentalement, c'est dur. Je prends quand même du plaisir, je me sentais plutôt bien. Mais quand les tous meilleurs accélèrent, je sens que je n'ai pas les grandes jambes. Il y a comme un petit manque d'énergie”, analyse l’athlète de 32 ans, comme toujours avec beaucoup de calme et de lucidité. “Mais après la mauvaise semaine que j'ai passée avant Paris-Nice, je m'en doutais un petit peu. J'espère pouvoir bien récupérer”.
« J'ÉTAIS UN CRAN EN-DESSOUS »
Tactiquement, il n’y a pas eu beaucoup d’opportunités de jouer cette semaine, tant Tadej Pogacar et ses coéquipiers souhaitaient tout rafler. “Les équipiers sont tellement forts qu'il n'y a pas grand-chose à faire, à part une fois ou deux dans les descentes. On a d’ailleurs fait un petit coup dans la descente de Châteauneuf en étirant le peloton. J'étais content de ça. Mais après, quand (Tadej) Pogacar y est allé, j’étais un cran en-dessous”. Dans Peille également, Romain Bardet aurait aimé anticiper. Du moins il l’a imaginé. Une idée impossible à mettre en œuvre. “Il y avait encore tellement d'équipiers... Trois pour (Simon) Yates, trois pour (Tadej) Pogacar... Moi, j'étais tout seul de l'équipe DSM alors il n'y avait plus grand-chose à faire. Puis dans Eze, c'était de la survie jusqu'au sommet. J'ai basculé par miracle avec un petit groupe qui était dans le dur comme moi”.
À chaud, Romain Bardet semble marqué par cette déception de ne pas avoir pu véritablement peser sur la course, ce dimanche comme lors du reste des étapes clefs. “J'espère avoir une marge de progression, sinon je ne vais pas faire du vélo encore longtemps”, lâchait-il ironiquement, en esquissant tout de même un sourire. “Je n'ai jamais été super bien au mois de mars. Pour l'instant, j'ai simplement un niveau correct, mais pas assez haut pour jouer tout devant. Alors je me suis accroché”.
Lire la suite : https://www.directvelo.com/actualite/10 ... HXiZpav8Wo
Par NICOLAS MABYLE
Le 12 mars 2023, 17:50
Romain Bardet continue sur sa lancée. Pour ce début de saison 2023 durant lequel il a fait le choix de revenir en majorité sur des épreuves hexagonales, l'Auvergnat joue pour l'instant placé, sans être en mesure de totalement peser sur la course ou de décrocher d'excellents résultats. 8e du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (2.1) pour sa reprise, deux fois 11e aux Boucles Drôme-Ardèche - après un souci mécanique à un moment crucial le samedi -, le leader du Team DSM a terminé, ce dimanche, dans le Top 10 du général de Paris-Nice (voir classements) après une dernière étape où il aura dû se contenter de subir, et de s'arracher. “Je suis juste à ma place. Je prends des coups, et c'est dur. Je me retrouve à chaque fois à la limite de l'explosion. Le fait de ne pas être acteur, c’est dur”, insistait-il à chaud, sur la Promenade des Anglais, à Nice, auprès de DirectVelo.
“Je ne suis pas totalement dépassé mais je sens qu'il m'en manque, même si la base est bonne. Ce sont des grosses batailles et mentalement, c'est dur. Je prends quand même du plaisir, je me sentais plutôt bien. Mais quand les tous meilleurs accélèrent, je sens que je n'ai pas les grandes jambes. Il y a comme un petit manque d'énergie”, analyse l’athlète de 32 ans, comme toujours avec beaucoup de calme et de lucidité. “Mais après la mauvaise semaine que j'ai passée avant Paris-Nice, je m'en doutais un petit peu. J'espère pouvoir bien récupérer”.
« J'ÉTAIS UN CRAN EN-DESSOUS »
Tactiquement, il n’y a pas eu beaucoup d’opportunités de jouer cette semaine, tant Tadej Pogacar et ses coéquipiers souhaitaient tout rafler. “Les équipiers sont tellement forts qu'il n'y a pas grand-chose à faire, à part une fois ou deux dans les descentes. On a d’ailleurs fait un petit coup dans la descente de Châteauneuf en étirant le peloton. J'étais content de ça. Mais après, quand (Tadej) Pogacar y est allé, j’étais un cran en-dessous”. Dans Peille également, Romain Bardet aurait aimé anticiper. Du moins il l’a imaginé. Une idée impossible à mettre en œuvre. “Il y avait encore tellement d'équipiers... Trois pour (Simon) Yates, trois pour (Tadej) Pogacar... Moi, j'étais tout seul de l'équipe DSM alors il n'y avait plus grand-chose à faire. Puis dans Eze, c'était de la survie jusqu'au sommet. J'ai basculé par miracle avec un petit groupe qui était dans le dur comme moi”.
À chaud, Romain Bardet semble marqué par cette déception de ne pas avoir pu véritablement peser sur la course, ce dimanche comme lors du reste des étapes clefs. “J'espère avoir une marge de progression, sinon je ne vais pas faire du vélo encore longtemps”, lâchait-il ironiquement, en esquissant tout de même un sourire. “Je n'ai jamais été super bien au mois de mars. Pour l'instant, j'ai simplement un niveau correct, mais pas assez haut pour jouer tout devant. Alors je me suis accroché”.
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