Vélo Confluence

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE VASSEUR
« ARRIVEDECI CAMPEONE »
Il va me manquer, il va NOUS manquer ! Ce que j'adorais chez le requin de Messine, c'était cette approche "patte de velours", oui vraiment j'aimais son style, sa manière d'opérer, audacieux sans être spectaculaire, la victoire n'était pas "écrasante" parce que, peut-être, elle conservait l'aspect humain et ne dépassait pas les limites questionnantes. En conséquence les seconds couteaux comme JC Péraud sur ce tour de France 2014 par exemple continuaient d'exister, non la victoire, aussi indiscutable soit-elle, ne s'exprimait pas dans des coups de pédale stratosphériques. Après sa chute injuste dans l'Alpe d'Huez sur le tour 2018 qui le priva peut-être d'une nouvelle victoire dans un grand tour et une victoire sur la Primavera, le requin montra moins les dents lors des saisons suivantes, qu'importe l'essentiel était écrit, les 3 grands tours, le Lombardie, Milan-San Remo. What else ? Comme Contador, comme Quintana, comme Froome, Nibali est inscrit au panthéon des champions "années 2010". Une nouvelle génération est arrivée qui a facilement évincé la précédente, il y a dans celle-ci de grands champions très attachants, mais ils ne feront jamais oublier le requin.
Arrivedeci campeone !
Philippe Vasseur

Et si pour Vincenzo Nibali, le bonheur était un état d'esprit ( viewtopic.php?t=457 ) ?