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C'est en 1953 que le nom de Jacques Anquetil, dont le montant amassé lors de sa carrière a été dévoilé, résonne en France pour la première fois.
Le futur champion fait ses débuts dans le cyclisme et il devient rapidement l'un des meilleurs dans son domaine.
Sa rivalité historique sur les courses avec Raymond Poulidor va également contribuer à le faire rentrer dans la légende.
Les premières années de Jacques Anquetil
Jacques Anquetil, qui a de très beaux records, est né le 8 janvier 1934 à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen en Normandie. Son père, Ernest, est maître maçon, et sa mère, Marie, a été placée à l'Assistance publique à deux ans, où elle a appris le métier de lingère. La famille s'installe dans une petite maison à Bois-Guillaume, en Seine-Maritime et Marie devient femme au foyer après la naissance de Jacques. Le 12 avril 1940, le couple accueille un deuxième enfant, un autre garçon prénommé Philippe. Refusant de collaborer avec l'occupant allemand sur le Mur de l’Atlantique, Ernest perd son emploi et se lance dans la culture des fraises à Quincampoix, toujours dans la région normande.
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C'est en 1953 que le nom de Jacques Anquetil, dont le montant amassé lors de sa carrière a été dévoilé, résonne en France pour la première fois. Le futur champion fait ses débuts dans le cyclisme et il devient rapidement l'un des meilleurs dans son domaine. Sa rivalité historique sur les courses avec Raymond Poulidor va également contribuer à le faire rentrer dans la légende.
Les premières années de Jacques Anquetil
Jacques Anquetil, qui a de très beaux records, est né le 8 janvier 1934 à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen en Normandie. Son père, Ernest, est maître-maçon, et sa mère, Marie, a été placée à l'Assistance publique à deux ans, où elle a appris le métier de lingère. La famille s'installe dans une petite maison à Bois-Guillaume, en Seine-Maritime et Marie devient femme au foyer après la naissance de Jacques. Le 12 avril 1940, le couple accueille un deuxième enfant, un autre garçon prénommé Philippe. Refusant de collaborer avec l'occupant allemand sur le Mur de l’Atlantique, Ernest perd son emploi et se lance dans la culture des fraises à Quincampoix, toujours dans la région normande.
À 4 ans, Jacques Anquetil reçoit sa première bicyclette de la marque Alcyon et fait chaque jour un kilomètre et demi pour aller à l'école de son village. En 1947, après avoir obtenu son Certificat d'études primaires, il entre au lycée Marcel-Sembat de Sotteville-lès-Rouen pour se former comme ajusteur-fraiseur. Il y rencontre Maurice Dieulois, qui devient très vite son meilleur ami, qui pratique le cyclisme en club et l'encourage à s'y mettre. Jacques, alors un bon coureur à pied, commence à s'intéresser au cyclisme, d'abord en accompagnant Maurice aux courses.
En juin 1950, après avoir obtenu leur CAP et leur BEI (Brevet d'enseignement industriel), Jacques et Maurice quittent l'école. Maurice présente Jacques à André Boucher, le directeur sportif de son club, l'Auto cycle sottevillais, en soulignant ses talents de coureur. Jacques travaille ensuite chez Julin comme tourneur, mais démissionne lorsque son patron refuse de lui accorder du temps pour s'entraîner. Il rejoint alors l'exploitation agricole familiale à Quincampoix. Jacques participe à sa première course le 8 avril 1951 au Havre, le Grand Prix de Gai-Sport, où Maurice Dieulois remporte la victoire. Jacques gagne sa première course le 3 mai 1951 à Rouen, et enchaîne plusieurs succès, notamment le Grand Prix de l'UC Darnétalaise et le Grand Prix de Pont de l'Arche. Il vise le maillot des jeunes de Paris Normandie, récompensant le meilleur débutant de la région. Lors de la finale à Pont-Audemer, un contre-la-montre de 85,6 km, il part dernier, juste après Maurice. Jacques rattrape Maurice et, bien qu'il ralentisse pour ne pas le dépasser trop vite, il finit par le doubler et remporte le maillot des jeunes 1951, ainsi que le titre de champion de Normandie des sociétés avec ses camarades.
Ses débuts en tant que professionnel
Les performances de Jacques Anquetil attirent l'attention des observateurs. Francis Pélissier, un ancien coureur surnommé le "Sorcier", lui propose un contrat professionnel avec son équipe "La Perle" pour 30 000 francs par mois, équivalent au salaire d'un cadre moyen. Jacques Anquetil signe le 27 septembre 1953 pour participer au Grand Prix des Nations, un contre-la-montre de 140 km. Il remporte cette prestigieuse course, devançant Roger Creton de près de sept minutes, et approche le record de l'épreuve détenu par le Suisse Hugo Koblet.
Début 1954, Jacques Anquetil est leader de son équipe lors de Paris-Nice et termine septième après avoir gagné le contre-la-montre entre Cannes et Nice. Il participe de nouveau au Grand Prix des Nations, où il bat le record de l'épreuve, terminant 23 secondes devant Jean Brankart. Peu après, il commence son service militaire, mais continue de courir, obtenant de bons résultats comme au Grand Prix de Lugano et au Trophée Baracchi, où il termine deuxième avec Louison Bobet.
En 1955, Jacques Anquetil aide André Darrigade un autre coureur cycliste à remporter le championnat de France et participe au championnat du monde à Frascati, où Stan Ockers s'impose au sprint. Il termine la saison en gagnant le Grand Prix Martini et le Grand Prix des Nations, battant le record des deux épreuves et devenant le premier à dépasser la moyenne de 40 km/h au Grand Prix des Nations. Le 22 octobre, il tente de battre le record de l'heure, mais échoue de 623 mètres. Il devient néanmoins champion de France de poursuite.
Au printemps 1956, Jacques Anquetil se prépare pour une nouvelle tentative de record de l'heure. Après un premier échec dû à un cadre de vélo inadapté, il réussit le 29 juin avec un nouveau cadre, battant le record de Fausto Coppi de 88 mètres et franchissant la barre des 46 km. En fin de saison, il gagne à nouveau le Grand Prix des Nations et termine son service militaire.
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Jacques Anquetil va attendre seulement quelques années avant de goûter aux succès. Après avoir remporté plusieurs courses prestigieuses comme le Paris-Nice ou le titre de Champion de France, c'est durant l'année 57 que tout va basculer. À seulement 23 ans, le natif de Mont-Saint-Aignan remporte son premier Tour de France. Lors des éditions suivantes, un certain Raymond Poulidor va lui imposer une rude concurrence.
Mais le rôle d'éternel second sera attribué à son rival. Jacques Anquetil enchaîne les titres. Il va remporter 5 fois le Tour de France, un record partagé avec Eddy Merckx, Bernard Hinault, qui a poussé un coup de gueule sur le dopage, et Miguel Indurain. Il va également soulever deux fois le Tour d'Italie et une fois celui d'Espagne. Ce qui constitue l'un des palmarès les plus importants de l'histoire du cyclisme.
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Jacques Anquetil admettra après sa retraite sportive que la présence de Raymond Poulidor, qui a deux petits-fils également dans le cyclisme, lui a permise de se dépasser. Les deux hommes entretenaient une rivalité importante, sûr et en dehors du peloton, bien orchestrée par les médias à l'époque qui divisaient la France entre les Anquetilistes et les Poulidoriens.
Des termes qui désignaient les fans d'une des deux communautés. Même si c'est Jacques Anquetil qui va obtenir plus de titres, c'est bien Raymond Poulidor, qui n'hésitait pas à évoquer le dopage, qui est le chouchou du public. Ce n'est que bien plus tard, au moment où l'ancien membre de l'équipe Helyett tombe malade, que la hache de guerre sera définitivement enterrée.
Victime d'un cancer de l'estomac
C'est dans les années 80 que l'ancien champion se retire du monde du cyclisme. Présent dans sa ferme à La Neuville-Chant-d'Oisel, à proximité de Rouen, Jacques Anquetil s'occupe avec plus de 700 hectares de terrain. En novembre 1987, il apprend qu'il souffre d'un cancer de l'estomac, il doit subir une opération d'urgence.
Quelques jours avant son décès, "Maître Jacques" comme il était surnommé pendant toute sa carrière, va avoir l'occasion de partager un dernier moment avec son ultime rival, celui qui lui a permis de remporter de nombreux titres, notamment au Tour de France, dont les plus gros scandales ont été dévoilés. C'est dans le recueil des Petites Histoires inconnues du Tour de France de Patrick Fillion et Laurent Réveilhac que leur dernière discussion est dévoilée.
Les adieux d'une légende
Alors que les deux anciens cyclistes sont en train de déjeuner ensemble, ils se remémorent leurs souvenirs d'antan. "C’est vraiment idiot qu’avec notre rivalité, nous ayons gaspillé quinze ans d’amitié. Raymond, tu m’as vraiment fait souffrir dans le puy de Dôme. Mais je peux te dire qu’en ce moment, j’escalade un puy de Dôme toutes les heures. Il te faudra encore te contenter de la deuxième place. Je vais partir le premier".
Le mercredi 18 novembre 1987, à 7 heures du matin et âgé de 53 ans, Jacques Anquetil meurt paisiblement à la clinique Saint-Hilaire de Rouen, en compagnie de sa femme, Dominique. Il est inhumé à Quincampoix, en Seine-Maritime. Il reste l'un des plus grands cyclistes de l'histoire, mais aussi l'un des athlètes français les plus iconiques du XXe siècle.
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Source utilisée : Petites Histoires inconnues du Tour de France
Une partie de cet article a été rédigé à l’aide d’une intelligence artificielle, puis corrigé, relu et amélioré par nos journalistes.
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