Nous quittons le Touch à Tournefeuille entre la route de Tarbes et l’avenue du Marquisat, où nous empruntons la magnifique piste cyclable qui va vers l’entrée de la base de loisir de La Ramée.
Arrivé au rond point de l’entrée, là où nous quittons la dite piste cyclable pour emprunter le single-trace qui la longe dans le bois, je m'aperçois qu’il n’y a plus personne derrière moi.
J’attends un petit moment et enfin Michel arrive... seul.
Comme il ne me voit pas, allez savoir pourquoi, il rentre dans le rond-point au lieu du sentier. Et c’est là qu’une voiture qui lui devait la priorité le percute.
Rassurez-vous, son genou tout neuf en titane à tenu ; mais je ne vous dis pas l’état du pare choc de l’auto !
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Le genou de Michel
(voir aussi ici :
viewtopic.php?t=542 )
Michel m’explique pourquoi il est seul :
“C’est parce que la roue arrière de Bernard n’attend pas.
Au niveau de l’ancien dépôt Leclerc (ex Escoulan), Gaby descend du trottoir pour traverser devant l’entrée et monte sur celui d’en face.
Pendant la seconde manœuvre, sa chambre à air n’a pas aimé, mais vraiment pas aimé du tout.
Par contre, l’angle du trottoir n’a pas eu de dégât”.
Comment monter un trottoir à VTT :
C'est un mouvement en deux temps qu’il faut savoir décomposer.
À allure modérée, en se présentant de face, comprimer la fourche avant, et quand elle se détend, la lever en tirant sur le guidon, le poids du corps en arrière.
Une fois la roue avant “posée” sur le trottoir, il faut déporter le poids du corps vers l'avant tout en “soulevant” le vélo. La roue arrière peut donc monter toute seule sans prendre le bord du trottoir.
Si elle le prend, elle a de grandes chances au mieux de crever, au pire d’éclater le pneu en plus.
Ça s’appelle “faire une Gaby”.
Autre solution ? rester sur la piste cyclable.
Je fais donc demi-tour et découvre un atelier vélo improvisé sur le bord de la piste cyclable.
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Et c’est là que ça devient drôle et que ça se corse, comme dirait le natif d’Ajaccio !
Bernard et Georges se relaient pour gonfler la chambre à air de rechange de Gaby. Comme elle ne gonfle pas, ils y mettent un coup de bombe anti-crevaison.
Ça déborde de partout.
Enfin, Gaby se rend compte qu’il a remis la chambre à air qui était crevée. Il la remplace par celle de secours qui doit être en pleine crise de varicelle, vu le nombre de rustines rouges de réparation.
Bernard et Georges se relaient à nouveau pour la gonfler. Mais que nenni ! Ils y mettent du produit et elle est toujours à plat. Gaby la ressort du pneu et se rend compte que sa chambre à air de rechange est également crevée.
Gaby est à deux doigts de la dépression.
Finalement, c’est la chambre à air neuve de Georges qui lui permet de rentrer à la maison en toute tranquillité… sans sauter de trottoirs.
Avant de repartir, Bernard redonne un petit coup de pompe dans la chambre à air de sa roue arrière.
Ce lundi 3 juin est la journée mondiale du vélo (
https://weelz.ouest-france.fr/pourquoi- ... e-du-velo/ ),
mais nous ne saurons pas si la sortie aura été bénéfique pour les jambes de Bernard. Quant aux bras, il doit ce soir avoir ceux d’un Shadok.
À la maison, j’ai 54 kilomètres et un D+ de 123 mètres
À +,
Marco
EN CONCLUSION :
Il y a 2 types de cyclistes :
- Ceux qui prennent une chambre à air neuve ou réparée de rechange et une pompe.
- Ceux qui roulent avec une chambre à air crevée depuis leur dernière crevaison et sans pompe et qui comptent sur les autres pour prendre une chambre à air (neuve ou réparée) de rechange et une pompe.