Souvenirs du Tour : Pourquoi Jalabert a dit stop
Posté : 03 déc. 2023 13:38
SPORTS.FR-CYCLISME- FRANÇOIS KULAWIK 01/12/2023 05H30 | MIS À JOUR LE 30/11/2023 À 14H48
Pourquoi Jalabert a dit stop :
Laurent Jalabert est revenu au cours d’une conférence à Aurillac sur les raisons qui l’ont incité à opérer un virage à 180° au cours de sa carrière.
Laurent Jalabert est plein de ressources. Le Mazamétain l’a encore démontré ces derniers mois en décrochant un nouveau titre de champion du monde dans sa catégorie d’âge en Ironman ou en étant tout près de l’emporter lors de sa première participation au Biking Man, étant seulement lâché par son vélo. Mais l’ancien coureur l’a évidemment également prouvé au cours de sa carrière en opérant une incroyable métamorphose.
Parmi les meilleurs sprinters du peloton, au point de remporter le maillot vert sir le Tour de France, Laurent Jalabert est en effet devenu un rouleur-grimpeur, décrochant un titre de champion du monde en contre-la-montre, le maillot de meilleur grimpeur sur le Tour de France et même de s’imposer sur le Tour d’Espagne.
Ça, ça fait mal
Présent à Aurillac pour une conférence de blanchisseurs, Laurent Jalabert est revenu sur cette transformation, qui trouve son origine dans le terrible accident dont il avait été victime lors du sprint d’Armentières, théâtre de l’arrivée de la 3e étape du Tour de France 1994. Tandis que devant lui, le Belge Wilfried Nelissen heurte de plein fouet un policier en train de prendre une photo pour un enfant, lui se fracasse sur une barrière de sécurité.
« Je suis sorti de l’hôpital le jour où les coureurs arrivaient à Paris… Ça, ça fait mal. Alors tu réfléchis. Maintenant, je fais quoi ? J’ai 24 ans. Je continue à faire les sprints ?, a-t-il raconté dans des propos rapportés par La Montagne. En repartant sur le vélo, je me rendais compte que lorsqu’il y avait sprint, là où les mecs ne freinaient pas, écartaient les coudes et y allaient à fond les ballons, moi, je freinais. » De quoi l’obliger à se « réinventer ».
« J’anticipais en partant dans des échappées et je gagnais au sprint, parfois, mais dans des groupes plus réduits », a-t-il poursuivi, expliquant s’être spécialisé dans de « longues échappées » et la « course de mouvement ».
Une transformation pleinement réussie.
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Pourquoi Jalabert a dit stop :
Laurent Jalabert est revenu au cours d’une conférence à Aurillac sur les raisons qui l’ont incité à opérer un virage à 180° au cours de sa carrière.
Laurent Jalabert est plein de ressources. Le Mazamétain l’a encore démontré ces derniers mois en décrochant un nouveau titre de champion du monde dans sa catégorie d’âge en Ironman ou en étant tout près de l’emporter lors de sa première participation au Biking Man, étant seulement lâché par son vélo. Mais l’ancien coureur l’a évidemment également prouvé au cours de sa carrière en opérant une incroyable métamorphose.
Parmi les meilleurs sprinters du peloton, au point de remporter le maillot vert sir le Tour de France, Laurent Jalabert est en effet devenu un rouleur-grimpeur, décrochant un titre de champion du monde en contre-la-montre, le maillot de meilleur grimpeur sur le Tour de France et même de s’imposer sur le Tour d’Espagne.
Ça, ça fait mal
Présent à Aurillac pour une conférence de blanchisseurs, Laurent Jalabert est revenu sur cette transformation, qui trouve son origine dans le terrible accident dont il avait été victime lors du sprint d’Armentières, théâtre de l’arrivée de la 3e étape du Tour de France 1994. Tandis que devant lui, le Belge Wilfried Nelissen heurte de plein fouet un policier en train de prendre une photo pour un enfant, lui se fracasse sur une barrière de sécurité.
« Je suis sorti de l’hôpital le jour où les coureurs arrivaient à Paris… Ça, ça fait mal. Alors tu réfléchis. Maintenant, je fais quoi ? J’ai 24 ans. Je continue à faire les sprints ?, a-t-il raconté dans des propos rapportés par La Montagne. En repartant sur le vélo, je me rendais compte que lorsqu’il y avait sprint, là où les mecs ne freinaient pas, écartaient les coudes et y allaient à fond les ballons, moi, je freinais. » De quoi l’obliger à se « réinventer ».
« J’anticipais en partant dans des échappées et je gagnais au sprint, parfois, mais dans des groupes plus réduits », a-t-il poursuivi, expliquant s’être spécialisé dans de « longues échappées » et la « course de mouvement ».
Une transformation pleinement réussie.
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