Souvenirs du tour : Tour de France : Le rôle de Pinot s’éclaircit...
Posté : 17 juin 2023 08:51
Lors d’un entretien accordé à Ouest-France, rapporté par le site cyclingnews.com, Marc Madiot est revenu avec précision sur les raisons qui l’ont amené à retenir Thibaut Pinot pour le Tour de France, à côté du leader désigné David Gaudu. Les explications du boss de la Groupama-FDJ sont riches d’enseignements… Décryptage.
Madiot n’évoque que le critère du niveau de forme de Pinot
Madiot a notamment insisté sur le fait que la sélection de Pinot pour le Tour n’était en aucun cas la conséquence d’une pression populaire et affective liée au fait qu’il dispute sa dernière année professionnelle : « Si Thibaut vient, c’est parce qu’il est physiquement compétitif. Pas parce qu’il s’agit de sa dernière saison. Nous avons réellement essayé d’ignorer tout cela. Je ne voulais pas me reposer sur des choses comme ‘le public le veut’, etc. Ce que je voulais, c’étaient des garanties sportives. Seulement cela ». Madiot explique aussi pourquoi l’équipe a pris un peu de temps avant de répondre favorablement à la requête du coureur : « Je voulais attendre que l’euphorie du Giro retombe. Parce que lorsque vous sortez d’un bon résultat, vous vous dites toujours ‘Je veux y retourner et tout éclater’. Puis quelques jours plus tard, quand la fatigue est là, vous pouvez rapidement ressentir le poids des efforts que vous avez accomplis. Mais nous avons tous été rassurés. Les docteurs l’ont vu aussi ».
Pinot leader bis... sans objectif ni pression
Comment décrypter les propos du boss de la Groupama-FDJ ? Madiot met en avant une donnée principale à ses yeux, celle de la capacité de Pinot à évoluer au top niveau lors du Tour quelques semaines après avoir accompli un Giro dans le haut du classement. En revanche, Madiot n’insiste pas autant sur le fait que Pinot soit au service de David Gaudu, leader désigné pour la Grande Boucle. Il n’a pas posé cette condition de manière aussi claire au sujet de sa participation. Cela tend à confirmer ce que le10sport.com avait analysé précédemment, à savoir que la Groupama-FDJ ne veut surtout pas passer à côté de l’opportunité que Pinot réalise un grand Tour de France, tant au niveau des étapes que du général, surtout lorsqu’il évolue comme ça libéré de toute pression. En conséquence, il est évident que le Vosgien partira au Tour avec un rôle relativement libre et déchargé des taches d’équipier, qu’il aura quasiment carte blanche pour faire le mieux possible à tous les niveaux. Seules éventuellement des circonstances de course pourraient l’amener à rouler pour Gaudu, mais en l’état, il semble bien qu’il soit considéré comme le plan B de la Groupama-FDJ. Et ce choix apparaît tout à fait logique. Quelle équipe aurait amené un Thibaut Pinot en pleine forme sur le Tour et plein d’envies pour le mettre au service d’un leader ? Un tel choix n’aurait eu aucun sens. Et il est certain que s’il n’a pas pesé de manière décisive, le Dauphiné Libéré manqué de David Gaudu, incapable de suivre les meilleurs en montagne, n’a pas incité Madiot à changer d’avis.
A l’occasion d’un entretien accordé à Ouest-France, relayé par le site Cyclingnews.com, Marc Madiot, le patron de la Groupama-FDJ, a expliqué en détail les raisons qui l’on conduit à retenir Thibaut Pinot pour le prochain Tour de France, lui qui en avait exprimé la demande au sortir de son excellent Tour d’Italie, terminé à la cinquième place du général avec le maillot de meilleur grimpeur sur le dos.Madiot n’évoque que le critère du niveau de forme de Pinot
Madiot a notamment insisté sur le fait que la sélection de Pinot pour le Tour n’était en aucun cas la conséquence d’une pression populaire et affective liée au fait qu’il dispute sa dernière année professionnelle : « Si Thibaut vient, c’est parce qu’il est physiquement compétitif. Pas parce qu’il s’agit de sa dernière saison. Nous avons réellement essayé d’ignorer tout cela. Je ne voulais pas me reposer sur des choses comme ‘le public le veut’, etc. Ce que je voulais, c’étaient des garanties sportives. Seulement cela ». Madiot explique aussi pourquoi l’équipe a pris un peu de temps avant de répondre favorablement à la requête du coureur : « Je voulais attendre que l’euphorie du Giro retombe. Parce que lorsque vous sortez d’un bon résultat, vous vous dites toujours ‘Je veux y retourner et tout éclater’. Puis quelques jours plus tard, quand la fatigue est là, vous pouvez rapidement ressentir le poids des efforts que vous avez accomplis. Mais nous avons tous été rassurés. Les docteurs l’ont vu aussi ».
Pinot leader bis... sans objectif ni pression
Comment décrypter les propos du boss de la Groupama-FDJ ? Madiot met en avant une donnée principale à ses yeux, celle de la capacité de Pinot à évoluer au top niveau lors du Tour quelques semaines après avoir accompli un Giro dans le haut du classement. En revanche, Madiot n’insiste pas autant sur le fait que Pinot soit au service de David Gaudu, leader désigné pour la Grande Boucle. Il n’a pas posé cette condition de manière aussi claire au sujet de sa participation. Cela tend à confirmer ce que le10sport.com avait analysé précédemment, à savoir que la Groupama-FDJ ne veut surtout pas passer à côté de l’opportunité que Pinot réalise un grand Tour de France, tant au niveau des étapes que du général, surtout lorsqu’il évolue comme ça libéré de toute pression. En conséquence, il est évident que le Vosgien partira au Tour avec un rôle relativement libre et déchargé des taches d’équipier, qu’il aura quasiment carte blanche pour faire le mieux possible à tous les niveaux. Seules éventuellement des circonstances de course pourraient l’amener à rouler pour Gaudu, mais en l’état, il semble bien qu’il soit considéré comme le plan B de la Groupama-FDJ. Et ce choix apparaît tout à fait logique. Quelle équipe aurait amené un Thibaut Pinot en pleine forme sur le Tour et plein d’envies pour le mettre au service d’un leader ? Un tel choix n’aurait eu aucun sens. Et il est certain que s’il n’a pas pesé de manière décisive, le Dauphiné Libéré manqué de David Gaudu, incapable de suivre les meilleurs en montagne, n’a pas incité Madiot à changer d’avis.