Ayant un pied à terre en Ariège à quelques kms du col de Port, avec nos motos nous y avons usé nos crampons, sur tous les chemins….. mais notre loisir fut interrompu à partir de 90 par l’interdiction des engins à moteur sur le domaine domanial.
C’était aussi le début des VTT, à l’époque il se différenciaient des autres vélos par un guidon plat, des freins cantilever, un triple plateau à l’avant, et des roues de 26’ avec des crampons.
Nous avons essayé avec ces nouveaux Vtt de revenir sur nos chemins de 90. Ce fut assez dur, nous avions alors 40/45ans, mais rapidement nous nous sommes pris au jeu à rouler dans les cailloux, les grandes herbes, sauter de petits troncs d’arbres, et se faire de belles descentes.
Rapidement d’années en années nous avons suivi l’évolution de nos vtt, une fourche à l’avant, puis une suspension à l’Ar, des freins Vbrake ont remplacé les cantilever, puis les disques les ont remplacé.
Là nous avions de bons vtt bien confortables, et avec de bons freins, nous ne craignions presque aucunes descentes, quand aux montées, nous avions déjà 10ans de plus, et nous poussions ou portions nos vtt pour arriver sur les sommets.
En Ariège avec quelques trialistes reconvertis au Vtt nous avions institué des rencontres en Août où nous avions plaisir à nous retrouver, et faisions quelques randos vers le Prat d'Albis et ses crêtes, vers le Col de Port, et Liers, Massat, la Crouzette, et en Vicdessos vers Suc et Niaux.
Personnellement à cette époque surtout l’été, je trouvais le vtt en montagne assez épuisant, et me suis aventuré sur la route en vtt avec un second jeu de roues, dans un premier temps, et avec un vrais vélo de route par la suite. Je réservais alors l’utilisation du vtt sur les coteaux de Lacroix F, Clermont le F et la forêt d’Eaunes.
Un autre dizaine d’années passèrent, je me fatiguais trop en Vtt, à un point de ne plus avoir envie d’en faire en Ariège, quelques tours vers Eaunes me suffisaient.
Je me consacrais davantage au vélo de route, mais je m’y ennuyais bien…..les lignes droites, le vent, les voitures m’agaçaient, toutefois je prenais un peu de plaisir en allant gravir quelques cols du tour de France, Port de l’hers, Pailhères, Beille, Le Tourmalet, le Ventoux.
L’heure de la retraite et du temps libre arriva, et à peu près en même temps nos Vtt connurent une évolution inédite avec l’arrivée des Vttae, pour une nouvelle pratique en Tout terrains.
Mais comme pour toute nouveauté, les tarifs suivirent cette évolution technique, et au début nous regardions ces nouveautés, sans oser les essayer, tant les tarifs nous freinaient, et nous attendions de voir si cette nouvelle technicité, valait bien le prix que l’on nous en demandait.
J’ai eu la chance en 07/2017 qu’ Olivier de La Cyclerie à Portet, me prête le Focus de son épouse. Le jour même je suis parti sur un circuit bien connu des bords d’Ariège entre le pont de Lacroix et celui de la route de Clermont le F. Ce fut un un premier régal après Le Bellevue, en bord de l’eau de pouvoir remonter sur les berges sans souffir et avec de bonnes accélérations. Sur le retour coïncidence j’ai rencontré le même vélo, et avec son pilote nous avons bien échangé sur ces nouveaux Vttae, des avantages (tous) ét inconvénients (le prix).
Le lendemain matin je suis allé me faire plaisir à Eaunes, et l’Am je voulais vérifier les possibilités en m’attaquant aux cotes qui me faisaient descendre de vélo et pousser, à Vieille Toulouse, Pechbusque, les abeilles vers la tour Tdf Blanche et rouge, la concrétisation finale fut la montée du chemin de Balandra sous Goyrans, les 28 % de pente furent avalés d’un trait, sans m’arrêter, j’ai quand même pris du temps pour souffler en haut, c’était quand même un bel effort, mais sans comparaison avec un Vtt « muscu » surtout à 65ans.
Dans ma tête le déclic était fait…. Il me fallait un Vttae assez rapidement. Mais quelle somme y consacrer ? Quelle marque, quel moteur ? Bosch, Brose, Shimano, Yamaha ?
C’est à ce moment que je me suis inscrit sur FB à « la passion du VTTAE » , et « Randonnée Vttae Occitanie ». Cela m’a permis de cerner, ce qui existait comme Vttae, les + & - des certaines marques et moteurs, et décidais dans un premier temps pour me faire ma propre idée, de commencer par un vtt d’occasion, afin d’évaluer mes besoins & sensations, pour par la suite acheter un modèle neuf me correspondant en tous points.
Donc fin 09/2017 j’achetais un Giant FullE1 de 2016 à 2500kms à 50 % du prix neuf. Deux ans sont passés je m’était alors bien réconcilié avec le vtt ( et un peu délaissé celui de route 50/50) les nouveautés 2020 venant de paraître, en 09/2019 je commandais un Scott Genius Eride 920 en 625w + batterie additionnelle de 500W…...je pouvais alors revenir sur nos traces de trial en Ariège pour le plus grand plaisir.
Le Vttae est un sport différent du vtt dit « muscu » l’éffort n’est pas le même c’est évident, mais là où tout change c’est que l’on va + haut + vite + loin et par exemple aller passer une bosse de 2 m de haut, que l’on n’aurait jamais envisagée en « muscu »
Cet engouement pour le vae, m’a aussi convaincu de délaisser mon routier « muscu » pour un élec, ainsi lorsque les terrains sont boueux, je peux revenir sur la route, même si le vent souffle un peu
L’inscription sur « Randonnée Vttae Occitanie » m’a permis d’essayer la plupart des Vttae en circulation, et surtout de rencontrer de bons copains.
Maintenant en Vttae je roule les We avec un groupe où nous sommes 12 au complet, le + souvent on roule entre 4 et 6, la majorité étant en activité, d’où les We, vers les 82, 11, 09 & 31, et en semaine une autre équipe de retraités de Roques & Roquettes entre 3 et 6, habituellement les mardi et jeudi, sur les coteaux et départements limitrophes ; et les Lundi avec mes potes du Pcc avec une majorité en muscu, et en ce début d’année j’ai eu le plaisir de rencontrer Claude & Michel en Vttae flambant neuf, nous sommes maintenant 3 électrifiés au VTT du Pcc, mais je ne désespère pas d’en convaincre d’autres à qui je propose toujours d’essayer mon Scott,
car………...…« essayer le vttae….c’est l’adopter »
