Bryan Coquard va quitter la Vuelta pour rapporter des points UCI sur d'autres courses.... à la lecture de cet article mon sang ne fit qu'un tour... et puis... au fond, des sprinters qui quittent un grand tour à la veille de la montagne c'est un grand classique et ce depuis des temps immémoriaux... un changement de basse-cour provoque l'émoi pour le Coq mais pas pour Van Der Poel ?... soit... mais il y a là comme une escalade vers un cyclisme à la carte, dicté par l'octroi de points UCI dont la valeur est fixée on ne sait comment, un cyclisme à la carte qui désacralise la notion de Grand Tour... un Grand Tour, c'est comme un monument, c'est une muse, c'est l'Histoire du vélo avec un grand "H", "H" comme Héros, comme Hinault, comme Héddy ou Hanquetil.... bref, un Grand Tour est une muse et ça se respecte une muse... Erato est la muse de la poésie, j'aimerais de la part de l'UCI un erratum... juste une reconnaissance qu'on est peut-être allés trop loin?... la rationalisation, la normalisation ont du bon quand ils aident un système à se réguler, à préserver l'équité, mais il reste des symboles qui doivent être respectés, on ne quitte pas une Vuelta pour aller disputer le critérium de Triffouillis les Oies, le vélo ne ressort pas grandi de calculs d'apothicaires... ceci dit je respecte complètement la décision de l'équipe Cofidis, un des plus anciens partenaires du circuit, et Bryan en grand professionnel applique les décisions, c'est le système qui est en cause, pas les chevilles ouvrières qui font ce qu'elles peuvent.... allez, ça ira mieux demain, il faut profiter du jour qui vient chantait notre chère Annie Cordy, et vive le vélo!!!
Pascal G
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