2025 04 07 La 16 ème Malandinade du CVR - Les Fontaines de Toulouse.

[Marco]

L'INVITATION

Bonjour à Tous.tes,
Suite à l'AG extraordinaire, qui c'est tenue ce dimanche matin, aux alentours de midi au Club-house du CVR et après avoir vidé le dernier fut de bière, il a été décidé de mettre les présents à la diète.

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Nous ferons donc demain, lundi 7, le Tour des Fontaines de Toulouse pour récupérer de cette folle matinée.
Une forte intuition nous laisse à penser que Fred et Lionel seraient partants, mais ils sont obligés de rentrer plus tôt pour récupérer les petits à l'école.
Le hasard fait que nous passons devant une pâtisserie Tunisienne dans Toulouse, où les gâteaux et le thé à la menthe sont excellents.
Ils pourraient nous quitter ici après la pose syndicale obligatoire.

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Ce n'est pas une obligation de faire partie du CVR pour participer.
Rendez-vous au Club-house pour un départ à 13h30.
A+,
Marco

[Marco]

LE RÉSUMÉ

Bonjour à Tous.tes,
Voici le résumé de la Malandinade culturelle des Fontaines de Toulouse. Car nous ne devons pas oublier que, même si à vélo le poids compte beaucoup, la culture n’est pas un surplus. C’est d’abord par la culture que l’on se bonifie en tant qu’être humain. Et par les temps qui courent, nous en avons tous vraiment besoin !
………..
Nous sommes 5 au départ (et à l’arrivée, d’ailleurs) : Fred, Edmond, Jean-Marc, Philippe et moi.

Après avoir longé la rive gauche de la Garonne depuis Portet, nous nous arrêtons au bout de la piste cyclable du Cancéropôle, pour le contrôle des urines avant d’entrer dans Toulouse.
Est-ce en raison du beau temps printanier ? Toujours est-il que mon destrier est pris d’une envie soudaine de se rouler dans l’herbe.

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Nous arrivons au Château d’eau, au bord de la Prairie des Filtres, qui fut le premier réservoir d’eau urbain de France. C’est d’ici, en 1825, que la première goutte d’eau potable est partie dans le réseau des Fontaines de Toulouse.

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Ci-dessous, une partie de l'intérieur de la galerie d’exposition photos que nous ne verrons pas.

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(voir + d’info en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.newsfrance.org/toulouse/le- ... ille-rose/ )


Comme personne n’a d’obligation pour revenir dans ses pénates à une heure précise, nous nous permettons de rajouter quelques variantes qui s’écartent du sujet qui nous occupe aujourd’hui.
​​Nous faisons donc un détour par la cour de l’Hôtel Dieu Saint Jacques pour voir le "tour d'abandon des nouveau-nés" où les bébés étaient abandonnés, et la vue sur ce qui reste du pont détruit par une inondation. Ce pont, remplacé par le Pont Neuf, permettait de passer sur la rive droite de la Garonne.
(Pour en savoir + sur le tour d’abandon, cliquez sur le lien suivant :
https://lopinion.com/articles/culture/1 ... re-visible )

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[Marco]

Le circuit nous mène ensuite Place des Oliviers.
Construite en 1886 sur l'emplacement de la source de Los Tres Canellos, la fontaine Olivier commémore les inondations du 23 juin 1875 qui détruisirent le quartier Saint-Cyprien et coûtèrent la vie à plus de 210 personnes.

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Nous traversons la Garonne par le Pont Saint Pierre pour rejoindre Saint Pierre des Cuisines et l’ancien monastère cartusien des Chartreux dont le château de Roquettes était la propriété.
(voir la Malandinade des Châteaux : viewtopic.php?t=2280 )


Nous apercevons à peine le dôme en ardoise surmonté d’un lanternon de l'église Saint-Pierre des Chartreux (qui ne faut pas confondre avec Saint Pierre des Cuisines)
(Pour en savoir + sur le couvent des Chartreux, cliquez sur le lien suivant :
https://www.toulouse-tourisme.com/asset ... rtreux.pdf ).

Si l’église désaffectée de Saint Pierre des Cuisines est aujourd’hui l’Auditorium du Conservatoire, l'ancien monastère des Chartreux est occupé par l’Université des Sciences Sociales.

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La sortie de l’Université nous fait entrer dans le quartier Arnaud Bernard qui est un haut lieu de la culture, des arts, de la musique, du brassage d’idées et “du bruit de 19h à 4h du matin”. C’est un endroit incontournable des fêtards toulousains.
Nous faisons un petit crochet en allant sur un square situé rue d'Embarthe qui est à l’abri des regards. il faut passer sous un porche pour apercevoir l’un des tous premiers graffitis du street art toulousain.

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À deux tours de pédales, la Fontaine des Tiercerettes a été installée en 1985 après la réfection de la place qui, avant, était un parking.

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C’est dans ce quartier que Claude Sicre et les Fabulous Troubadors, Nogaro, Goldman, Manu Chao et d’autres artistes de renom y ont séjourné.
En 1991, sur une idée de Claude Sicre, a eu lieu le PREMIER repas de quartier, repris, depuis par d’autres quartiers avant de devenir un rituel national.
( https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Sicre )

Nous quittons Arnaud Bernard par la célèbre rue Gramat qui est une véritable galerie de Street Art.

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[Marco]

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Après un bref arrêt au petit miroir d’eau du parvis entièrement piétonnier de Saint Sernin, nous filons à la pâtisserie tunisienne Le Carthage pour la pause syndicale.

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La fontaine suivante est celle de La Belle Paule.

“La fontaine Belle-Paule est située à l'angle des rues de la Concorde et Falguière. Clémence Isaure, alias " la belle Paule ", dame des Jeux Floraux, veille sur une colonne de marbre d'apparence cristalline sur laquelle des corps de jeunes filles sont esquissés.
Elle a été réalisée en 1910 à l'initiative du négociant toulousain Octave Sage qui, souhaitant embellir son quartier, fit appel à Laporte Blairsy.
La fontaine mêle enfants, fleurs et monstres en forme de serpents. Des fleurs et des lianes supportent des tortues dressées sur leurs pattes arrières qui crachent de l'eau. Des crapauds et d'inquiétantes gargouilles complètent cette "faune".
L'électricité et l'éclairage ont été refaits en 1996”.

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Pour rejoindre la Halle aux Grains, nous longeons le Canal du Midi du Pont de l’Avenue de Lyon au port Saint-Sauveur par la piste cyclable.
Imaginez si ce magnifique site était devenu une autoroute qui aurait traversé Toulouse, car :
“Les années 1960 sont marquées par une généralisation de l'automobile. Le canal du Midi à Toulouse est alors menacé par un projet d'autoroute à son emplacement. Sous les mandats du maire Louis Bazerque, les schémas de structure envisagent une autoroute dans le lit du canal mais, en 1973, le projet est abandonné par le nouveau maire, Pierre Baudis”.


Avant la Halle aux Grains, nous faisons un arrêt pour découvrir l’un des anciens bains-douches de Toulouse. À cette époque, rares sont les gens qui avait une salle de bain à la maison.
C’est aujourd’hui un hôtel.

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[Marco]

À partir de là, nous allons découvrir 6 fontaines dans le cœur historique de Toulouse.



Devant l’entrée de la Halle aux grains se dresse la plus majestueuse fontaine de Toulouse : La Fontaine Dupuy

“Située sur la place Dupuy, ancienne place Dauphine, la fontaine Dupuy est la plus monumentale de Toulouse avec ses 19,20 mètres de haut.
Construite entre 1829 et 1832 selon les plans d'Urbain Vitry, elle fut érigée pour rappeler les mérites du général Dupuy commandant une armée sous Bonaparte.
Les sculptures furent réalisées par Griffoul Dorval. Ses hautes proportions sont équilibrées par les puissants griffons hiératiques grimaçant au-dessus de la vasque.
La colonne est surmontée d'une statue, " Dame Tholose " de Nicolas Bachelier, réalisée en 1550
Jadis située en haut de la tour des archives (Donjon du Capitole), Violet-le-Duc la fit descendre. Affublée de deux couronnes de lauriers, la Dame ainsi transformée en " Renommée " fut ensuite installée au-dessus de l'imposante fontaine Dupuy. Elle fut fondue par Claude Peillot sur un moule composé par Jean Rancy. La partie monumentale fut retraitée en 1996.
En octobre 2005, la statue de Dame Tholoze a été retirée de la fontaine pour restauration. Un moulage va prendre sa place de manière définitive, puisqu'une fois restaurée, la statue rejoindra la collection du musée des Augustins”.

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Nous traversons les travaux de la future ligne C du métro pour arriver à la fontaine Saint-Étienne :

“Située place Saint-Etienne, il s'agit de la plus ancienne fontaine conservée dans Toulouse. Le premier élément fut la vasque en marbre provenant de la prévôté, qui fut construite en 1584 selon les plans de l'architecte Jean Rancy.
A cette époque, la fontaine recevait les eaux de Guilheméry, prélevées dans l'actuel parc du Caousou. L'eau arrivait par un aqueduc jusqu'à la place où s'élevaient également un pilori qui permettait d'exposer les voleurs, une estrapade pour supplicier les condamnés et un échafaud pour les abjurations publiques.
L'eau se déversait dans un bassin en forme octogonale, en marbre de Saint-Béat, par la bouche de 4 mascarons (têtes ou masques de fantaisie).
Située en contrebas de la place, la fontaine est entourée d'une pente de trois marches, halte possible pour les promenades. Cette dépression permettait également aux femmes venant puiser de l'eau d'être à l'abri des charrettes.
La décoration actuelle de la fontaine date de 1593. Antoine Bachelier érigea au milieu de la vasque un piédestal avec quatre niches abritant des marmousets de bronze d'où l'eau s'échappe. Au dessus, l'on trouve quatre boules de bronze sur lesquelles se dresse un obélisque en marbre rouge et blanc de Sarrancolin. Les marmousets furent fondus par Pierre Chevenet.
Cette élégante fontaine Renaissance causa bien des soucis à la ville, avec son mauvais fonctionnement (la fontaine se tarissait l'été), mais aussi la chute de l'obélisque et jusqu'aux très jolis marmousets, mannequin-pisse qui choquèrent la population.
C'est pourquoi à partir de 1649, l'eau coula dans la gueule de poissons que les marmousets, rendus pudiques, tinrent dans leurs mains. La refonte des marmousets fut réalisée par Moratio Ferrari, maître fontainier du Roi.
En 1720 Ferrari fit tailler une nouvelle vasque. L'obélisque fut relevé sur un coussinet qui devait être en bronze, mais qui est resté simplement en briques, recouvertes en 1771 de plaques de fonte”.

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La Fontaine Boulbonne :

“Située à l'angle des rues Boulbonne et Cantegril, à l'endroit où se trouvait jadis le puits des Quatre-Carrés, la fontaine Boulbonne est l'œuvre du sculpteur toulousain Labatut.
Le mur aveugle contre lequel s'adosse la fontaine est revêtu de briques et comporte des courbes et contre-courbes, inspirées des autres immeubles de la place. Sur le socle central repose une sculpture imposante de Labatut, allégorie représentant la Garonne offrant l'énergie électrique à la ville de Toulouse. L'eau jaillit de têtes de lions et s'écoule dans trois bassins circulaires situés au pied de cet ensemble.
La sculpture fut remise en valeur en 1984 par l'architecte Bernard Calley. Le mur pignon et l'éclairage ont été repris en 1997”.

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La fontaine de la place Rouaix :

“La fontaine de la place Rouaix fut dessinée par l'architecte Raynaud en 1828, à la demande des habitants de ladite place, qui en assurèrent le financement pour moitié.
Raynaud avait été le rival malheureux d'Urbain Vitry dans le concours organisé pour la fontaine de la Trinité érigée sur l'ancien marché aux herbes.
La fontaine de la place Rouaix, en pierres revêtues de plaques de marbre blanc, offre des lignes très simples. Elle est abritée par un toit à deux versants avec des pontons aux extrémités, ornementés dans le style antique.
Elle s'élève au milieu d'un bassin de pierre grise décorée de cannelures, l'eau s'échappant de deux têtes de lion en bronze”.

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La Fontaine de la Trinité :

"Située sur la place du même nom, la fontaine de la Trinité fut la première d'où l'on vit jaillir des gerbes ornementales.
Érigé en 1826 par Urbain Vitry, le monument se compose de trois marches circulaires en pierre de Carcassonne supportant une vasque en marbre de 5 mètres de diamètre, qui a remplacé une première vasque en pierre.
Au milieu du bassin s'élève un socle triangulaire aux pans incurvés en marbre blanc de Saint-Béat, orné de trois têtes de lions en bronze. Sur le socle sont posées trois sirènes ailées en bronze, aux corps finement modelés et aux voiles transparents. Elles dressent sur leurs ailes déployées une vasque de marbre blanc de plus de deux mètres de diamètre.
Le socle et le groupe en marbre furent taillés par Layerle-Capel.
Un jet d'eau à ressauts s'élance de la vasque, y retombe et l'eau est ensuite rejetée dans le bassin inférieur par les têtes de lions. Au bas des marches, trois bornes fontaines livrent ensuite l'eau aux habitants du quartier".

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[Marco]

La Fontaine des Puits-Clos :

“Située sur la place du même nom, la fontaine des Puits-clos est adossée à un mur habillé de briques et chapeauté d'un fronton. Quatre colonnes corinthiennes de marbre rose provenant de l'ancien retable de l'église de la Dalbade sont posées en diagonale, donnant naissance à trois puits habillés de cuivre.
Depuis 1984, la Psyché de Pierre-Bernard Prouha, jusqu'à lors entreposée au musée des Augustins, orne le centre de cet ensemble grâce à l'ordonnancement de Bernard Calley.
L'eau de la fontaine s'écoule dans les puits par des chantepleures encastrées dans le mur.
L'électricité et l'éclairage ont été remis en état en 1998”.

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Nous descendons sur le Port de La Daurade pour y découvrir un étrange bâtiment. Il s’agit de l’ancienne Morgue où l’on mettait les noyés au frais en attendant que des gens les reconnaissent.
Aujourd’hui c’est une buvette.
(Pour + d’info sur l'ancienne morgue, cliquez sur le lien ci-dessous :
https://www.ladepeche.fr/2022/10/26/tou ... 763059.php )

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Nous remontons La Promenade Henri Martin. Juste après être passés sous le Pont Neuf, qui est le plus vieux pont de Toulouse sur La Garonne, mais pas le plus vieux de Toulouse, nous entrons dans la Garonnette, par les immenses portes qui se ferment en cas de crue du fleuve.
La Garonnette est un ancien bras de la Garonne à l’entrée duquel il y avait autrefois un moulin.
Nous remontons le petit canal et passons sous le pont de Tounis qui est le plus vieux pont de Toulouse.
(Pour + d’info, cliquez sur le lien ci-dessous :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Garonnette )

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Plus loin, nous terminons la visite des Fontaines de Toulouse par celle nommée Ariège-Garonne située Place Lafourcade.

“Précédemment installée au Jardin des Plantes, la fontaine Ariège-Garonne est encastrée depuis 1982 dans un mur aveugle de la place Lafourcade, dans le quartier Saint-Michel.
Cette fontaine est l'œuvre du sculpteur Alexandre Laporte (fin des travaux en septembre 1896). Le monument, haut de 8 mètres environ, large de 6 mètres représente la Garonne, " jeune femme plantureuse, héroïque et triomphante qui entoure le rocher d’où sa source s’échappe, tandis que l’Ariège, jeune fille gracile, assise à ses pieds, tenant une cruche renversée se joint à elle. Ce groupe sculpté se situe dans une niche en pierre de taille. Une première vasque reçoit l’eau de la cruche qui s’écoule ensuite dans le grand bassin ".
La Mairie de Toulouse a récemment entrepris la rénovation de la Fontaine, notamment la remise en état des sculptures, du mur pignon, des bassins et de l’éclairage sans oublier la remise en service du circuit hydraulique supérieur”.

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Nous aurions pu terminer cette histoire d’Ô Toulouse en beauté par l’escalade, le mot n’est pas trop fort, du Château d’eau perché sur la colline de Pech-David. Mais Fred, inquiet car ces deux enfants étaient seuls à la maison, avait peur de retrouver du sang sur les tapisseries.

Alors pour le retour, la cadence de pédalage ne ressemblait plus à celle d’une Malandinade.

Le circuit fait 42 kilomètres et la référence Openrunner : 21069394
A+,
Marco

Pour voir la 15ème Malandinade du CVR, cliquez ici :
viewtopic.php?t=2408